Alors que le marché volontaire du carbone est en pleine expansion au plan mondial, la filière viticole pourrait tirer profit de ce marché pour financer au moins en partie sa transition climatique.

Plus de 130 ans après l’introduction du champignon responsable du mildiou en France, la recherche s’oriente vers de nouvelles techniques de lutte prometteuses mais encore embryonnaires. En 2023, les attaques ont été particulièrement sévères dans le Bordelais et dans le Sud-Ouest, sous l’effet de conditions climatiques exceptionnelles.

Adopté en 2019, le plan des Vins du Val de Loire se montrait des plus ambitieux, avec un objectif de 100 % des exploitations certifiées d’ici à 2030. Le vignoble est aujourd’hui certifié pour 70 % des exploitations et 80 % des surfaces.

À compter du 8 décembre 2023, il sera obligatoire de communiquer la liste des ingrédients entrant dans la composition des vins ainsi que la valeur nutritionnelle. Plusieurs plateformes digitales offrent leurs services.

Les surfaces certifiées ont progressé de 5,1 % en 2022 et représentent désormais 21,5 % du vignoble. Le marché français du vin bio a progressé de 4,6 %. L’export, qui assure 39 % des débouchés, progresse de 6 %.

Les années 2020 et 2021 ont été durement impactées par la crise sanitaire et par les fermetures répétées de la restauration, qui ont provoqué une baisse de la consommation mondiale de vin rosé. Mais rien n’indique qu’il s’agit d’une tendance lourde.