L’association nationale interprofessionnelle des Vins de France (Anivin) défend la mise en place de vignobles à hauts rendements et faibles coûts, destinés à alimenter le marché de vins sans Indication Géographique (IG). Un segment où la France est structurellement déficitaire.

Selon la Fédération française de la pépinière viticole (FFPV), le pays a produit 220 millions de plants de vigne en 2015. La demande intérieure soutient la production. L’exportation, en butte à des mesures protectionnistes, représente 10 % de l’activité.

Avec un chiffre d’affaires de 7,9 milliards d’euros, les ventes de vins à l’export ont atteint un niveau historique en 2015. Mais les volumes et les parts de marché restent mal orientés.

Depuis le 1er janvier dernier, Vitiplantation est le guichet unique des demandes d’autorisation de plantations nouvelles de vignes. Les vignerons n’ont pas tardé à se l’approprier. Une simplification des procédures qui va de pair avec la croissance du vignoble attendue par les opérateurs à l’export.

Le site visitfrenchwine présente l’offre œnologique des principales régions viticoles françaises. Trois clics suffisent pour trouver une destination. Avec plus de 7 millions d’œnotouristes, dont 2,5 millions d’étrangers, la filière vitivinicole participe à l’attractivité touristique de la France.

Les techniques de protection du vignoble sont largement perfectibles. De nouveaux équipements, tels que les tunnels de pulvérisation, sont de nature à améliorer l’efficience des traitements et par là même la protection de l’environnement.

La production intérieure de vin couvre les trois quarts de la consommation des Chinois. En volume comme en valeur, la France est le premier fournisseur du pays, selon une synthèse de FranceAgriMer.

L’Analyse du cycle de vie (ACV) constitue l’indicateur le plus exhaustif en matière d’évaluation des impacts environnementaux. La vigne et le vin abordent cette approche complexe mais salutaire.

Les États-Unis produisent 22,3 millions d’hectolitres de vin (Mhl) et en consomment 30,7 millions. La France est leur deuxième fournisseur en valeur, derrière l’Italie et loin devant l’Australie, selon une synthèse de FranceAgriMer.

Comparativement au mildiou ou à l’oïdium, le black-rot est une maladie secondaire. Mais l’importance des attaques enregistrées en 2015 amène à reconsidérer ce parasite, impactant rendements et qualité.