La filière vin a déposé auprès du ministère de la Transition écologique son référentiel Label bas-carbone spécifique à la viticulture. La démarche va permettre aux entreprises viticoles d’accéder au marché volontaire pour accélérer l’amélioration de leurs pratiques.

Face à la perspective d’une contraction de marché de 20 % dans les 10 ans à venir, neuf organisations professionnelles planchent sur un plan stratégique destiné à garantir un avenir durable au vin en France.

Dans un contexte délicat à la fois pour le secteur du vin et de l’alimentation biologique, la filière du vin bio fait mieux, selon l’observatoire Millésime Bio.

En dépit de conditions climatiques hétérogènes, notamment pendant les vendanges, le millésime 2023 s’annonce prometteur au plan qualitatif, avec en prime des niveaux de rendements plus conformes aux normales.

Selon une étude scientifique, les températures extrêmes, telles celles générées par le changement climatique, amélioreraient la qualité du vin.

Changement climatique, renouvellement des générations, déconsommation, décarbonation : le 1er observatoire économique et financier des caves coopératives pointe les enjeux auxquels la filière est exposée et les défis qu’elle doit relever.

Alors que le marché volontaire du carbone est en pleine expansion au plan mondial, la filière viticole pourrait tirer profit de ce marché pour financer au moins en partie sa transition climatique.

Plus de 130 ans après l’introduction du champignon responsable du mildiou en France, la recherche s’oriente vers de nouvelles techniques de lutte prometteuses mais encore embryonnaires. En 2023, les attaques ont été particulièrement sévères dans le Bordelais et dans le Sud-Ouest, sous l’effet de conditions climatiques exceptionnelles.

Adopté en 2019, le plan des Vins du Val de Loire se montrait des plus ambitieux, avec un objectif de 100 % des exploitations certifiées d’ici à 2030. Le vignoble est aujourd’hui certifié pour 70 % des exploitations et 80 % des surfaces.