Les alternatives aux produits phytopharmaceutiques pour soigner les vignes se multiplient. Quels champs d’actions et quelles perspectives réservent-elles ?

Les spiritueux franchissent pour la première fois le seuil des 4 milliards d’euros (+ 6 %), tirés par les expéditions de cognac désormais supérieures à 3 milliards d’euros (+ 11 %). Les volumes de spiritueux exportés progressent de 2,4 % pour atteindre 52 millions de caisses.

Le cuivre génère des méfaits au niveau écologique. L’Institut national de la recherche agronomique (Inra) estime possible une réduction des doses en viticulture bio mais limitée par l’absence de variétés résistantes. La molécule fait actuellement l’objet d’une procédure de ré-approbation au plan européen. Deux pays européens ont déjà interdit son usage.

Pour la première fois depuis 2012, les volumes exportés repartent à la hausse (+ 6 %) et retrouvent le niveau de la moyenne quinquennale. Le chiffre d’affaires progresse quant à lui de 9,6 %, pour atteindre le record de 8,7 milliards d’euros.

Les variétés de raisins de cuve noirs Artaban et Vidoc et blancs Floreal et Voltis permettent d’envisager une réduction de l’usage de produits phytosanitaires. Validées aux plans agronomique et œnologique et classées définitivement, elles peuvent à ce titre être déployées sur le territoire national.

L’Institut national de l'origine et de la qualité (Inao) a levé certaines restrictions régissant l’irrigation des vignes AOC. Le but est d’atténuer les effets dépressifs du changement climatique. Reste à lever les contraintes hydriques, techniques et financières.

Pour juguler la baisse de parts de marché des vins français sur le marché belge, l’établissement national des produits de l’agriculture et de la mer, FranceAgriMer, et le Comité national des interprofessions des vins à appellation d'origine (Cniv) ont commandité une étude destinée à optimiser le positionnement des vins français.

La complantation, opération consistant à remplacer les pieds de vigne morts ou déficients, obéit à un certain nombre d’impératifs pour être couronnée de succès. Le taux moyen de 9 % de ceps improductifs le vaut bien. Les conseils de l’Institut français de la vigne et du vin.

Bougies, chaufferettes, brûleurs à propane, tours à vent, asperseurs, hélicoptères… C’est l’arsenal de moyens de lutte antigel ne cesse de s’étoffer.

Dernière opération rétive à la mécanisation, la taille est au centre de plusieurs projets de recherche et développement visant à robotiser une opération aussi ingrate que dispendieuse.